Extrait de:
L'Effet Isaïe - Décoder
la science perdue de la prière, comprendre les prophéties destinées à notre époque
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"Lorsque l'humanité saura utiliser la prière et la méditation au lieu de s'appuyer sur de nouvelles inventions qui créent encore plus de déséquilibres, alors elle trouvera la voie véritable." ROBERT BOISSIERE, Méditations with the Hopi
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"Toute matière est issue et n'existe qu'en vertu d'une force qui provoque la vibration de toutes les particules d'un atome et qui permet également l'équilibre harmonieux de cet infinitésimal système solaire que représente l'atome...
Nous devons supposer qu'il y a, derrière cette force, un esprit conscient et intelligent. Cet esprit est la matrice de toute matière." MAX PLANCK
[...]
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La science de l'homme.
Les secrets de la prière et de la guérison.
Au IVème siècle de notre ère, les relations nous unissant aux forces du monde extérieur comme à celles de notre monde intérieur se modifièrent peu à peu.Lorsque les textes expliquant ces relations furent révisés et altérés, nous commençâmes à nous considérer comme de simples observateurs, observant passivement les merveilles de la nature et de notre organisme. Des traditions comme celle des Esséniens et des Indiens d'Amérique suggèrent que nos relations avec le monde qui nous entoure dépassent largement le cadre de notre rôle d'observateurs, nous rappelant que nous faisons partie de ce que nous observons. Dans un monde comme le nôtre où tout est interconnecté, il est impossible de contempler passivement la chute d'une feuille d'un arbre ou la course d'une fourmi sur le sol. Le simple fait d'observer nous transforme en participants.
A la fin des années 20, le physicien Niels Bohr proposa une théorie développant ce concept. On avait déjà constaté que sur le plan atomique, la matière se conduit de façon parfois étrange, en totale contradiction avec les théories admises. En termes simples, la théorie de Bohr, appelée la vision de Copenhague, postule que l'observateur de tout événement, quel qu'il soit, devient lui-même partie intégrante de cet événement, simplement par le fait de l'observer. Dans le petit microcosme des atomes, l'observation prend une signification beaucoup plus importante, car " les objets de la taille d'un atome sont perturbés par toute tentative faite pour les observer " . A partir de ce point de vue il est clair que la science moderne est à la recherche d'un langage permettant de décrire la relation d'harmonie que les Esséniens utilisèrent comme fondement de leurs prières.
En nous disant indépendants du monde environnant, nous avons créé un sentiment de séparation, une attitude opposant l'individu au monde extérieur. Depuis notre enfance nous pensons que le monde existe, un point c'est tout. Parfois des choses positives se produisent; parfois des négatives. Notre monde semble se manifester autour de nous, souvent sans raison apparentes. En nous préparant à toutes les éventualités de notre vie, nous passons l'essentiel de notre temps à bâtir des stratégies afin de survivre à tous les défis ou obstacles pouvant se dresser sur notre route. Selon de nouvelles recherches sur les relations existant entre le pouvoir de nos sentiments et la chimie de nos organismes, les implications de la mentalité établissant une différence entre " nous" et " eux " ont des conséquences considérables et, parfois inattendues.
Par exemple , la science a démontré que certains sentiments spécifiques produisent dans notre corps une r&action chimique prévisible qui répond à ces sentiments particuliers. Ainsi en modifiant nos sentiments, nous changeons les r&actions chimiques de notre organisme. On constate que ces dernières peuvent se présenter littéralement sous la forme de " réactions chimiques de haine " , de " réactions chimiques de colère " , de réactions chimiques d'amour " ,etc. Notre taux d'hormones, d'anti-corps, d'enzymes correspond à l'expression biologique de nos émotions dans notre organisme. Par exemple , la réaction chimique d'amour soutient la vie en optimisant notre système immunitaire et les fonctions régulatrices de notre corps. Au contraire, la colère, qui se manifeste parfois sous forme de sentiments de culpabilité, peut s'exprimer par un affaiblissement du système immunitaire.
Au cours de l'été 1995, les docteurs Glen Rein, Mat Atkinson et Rollin McCarty publièrent un article dans le Journal of Advancement in Medicine. Intitulé " Les effets physiologiques et psychologiques de la compassion et de la colère ", cet article développait les études réalisées sur l'immunoglobuline salivaire A (S-IgA) un anticorps que l'on trouve dans les mucosités et qui protège de l'infection nos fonctions respiratoire, gastro-intestinale et urinaire.Le corps de l'article établissait que " plus élevés sont les niveaux de S-IgA, plus faibles sont les risques d'infections des zones respiratoires supérieures". Le résumé de cet article concluait par ces mots : " La colère a provoqué une augmentation significative des perturbations de l'humeur et du rythme cardiaque, mais n'a pas affecté les taux de S-IgA. Par ailleurs, les émotions positives ont provoqués un accroissement significatif des taux de S-IgA. Par contraste, nous avons observé que la colère, dont les effets furent étudiés sur une période de six heures, a provoqué une inhibition importante de S-IgA entre une et cinq heures après l'expérience émotionnelle." D'autres études mettent en relief le fait que les émotions ont une grande influence dans les cas d'hypertension, de crises cardiaques et de maladies coronariennes.
Vivre comme si le monde était en quelque sorte séparé de nous, crée un système de croyances basé sur le jugement et provoque l'expression chimique de ce jugement dans notre organisme. Ainsi tendons nous à évaluer notre monde en termes de " bons germes" et de "mauvais germes" et à utiliser des mots tels que "toxines" et "déchets" pour décrire les sous produits de chacune des fonctions qui nous maintiennent en vie. C'est au sein d'un tel monde que notre organisme peut se transformer en zone de combat entre les forces s'opposant les unes aux autres, créant les champs de bataille biologiques que sont les maladies.
D'un autre côté, la perspective holistique des Esséniens perçoit toutes les facettes de notre organisme comme autant d'éléments d'une force divine et sacrée imprégnant toute création. Chacun de ces éléments est une expression de Dieu. Dans un monde où tout ce que nous connaissons et vivons provient d'une telle source unifiée, les bactéries, les germes et les sous-produits de notre organisme agissent ensemble harmonieusement afin d'imprégner notre corps de force et de vie. Cette perspective nous invite à redéfinir ce que nous nommions 'déchets", c'est-à-dire les larmes, la sueur, le sang et les produits de notre digestion, comme autant d'éléments sacrés de la terre qui nous ont bien servis, et non plus comme de répugnants sous-produits devant être éliminés, abandonnés et détruits.
Pourquoi prier ?
[...]
"La prière, commençais-je, représente pour nous ce que l'eau est à la graine que l'on plante."
[...] La graine d'une plante est complète en elle-même. Dans des conditions adéquates, une graine peut vivre pendant des siècles, simplement comme telle, privée de toute possibilité supplémentaire par la coquille rigide qui la protège. Seule la présence de l'eau lui permettra d'accomplir son destin.
Nous sommes semblables à ces graines. Nous venons au monde dans notre complétude, portant en nous la graine de quelque chose de beaucoup plus grandiose. Nos contacts avec les autres et l'existence des défis éveillent en nous les sublimes possibilités qu'offrent l'amour et la compassion. C'est en priant que nous nous épanouissons pour réaliser nos potentialités."
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